Durant mon doctorat, j’ai étudié la fragmentation de molécules simples sous l’impact des ions du Grand Accélérateur National d’Ions Lourds (GANIL) à Caen. Puis en 2003, j’ai rejoint le CEA/DIF en en post-doctorat, où je me suis intéressé aux interactions entre le noyau atomique et ses électrons périphériques. Ce travail expérimental, à l’interface entre physique nucléaire et physique atomique, m’a conduit en 2004 à être recruté comme enseignant-chercheur à l’Université de Bordeaux, au sein du Centre d’Études Nucléaires de Bordeaux Gradignan (CENBG). J’y ai mené des recherches sur les propriétés des noyaux atomiques plongés dans des plasmas de type astrophysique, générés par des tirs de lasers de puissance. Afin de produire des radio-isotopes d’intérêt dans cet environnement extrême et de très courte durée, je me suis concentré sur l’accélération laser-plasma pour générer des sources ultra-intenses de photons gamma, d’ions et de neutrons. Ces sources se révèlent également très prometteuses pour la recherche de radio-isotopes médicaux innovants destinés à la radiothérapie interne vectorisée. En parallèle de ces activités de recherche, j’ai assuré ma mission d’enseignement au département GEII de l’IUT de Bordeaux, dont j’ai été directeur des études pendant trois ans. Attiré par l’instrumentation innovante et animé par la volonté de m’investir dans un projet scientifique ambitieux et visionnaire, j’ai saisi, en 2025, l’opportunité de rejoindre les équipes travaillant au Laser Megajoule