
Philippe COSSÉ
Ingénieur-chercheur
Après une thèse de physique atomique sous la direction de Jacques Bauche (Université de Paris-Saclay) et de Michel Busquet (CEA), j’ai intégré le CEA en 2001. J’y ai d’abord développé une version “statistique” du code atomique HULLAC, décrivant les états atomiques à l’échelle des configurations électroniques plutôt qu’à celle des niveaux, afin de disposer d’une modélisation plus globale des plasmas chauds. Dans ce même but, nous avons ensuite développé avec Christophe Blancard le code d’opacité OPAS, capable d’inclure des milliers de super-configurations pour fournir des spectres détaillés jusqu’à l’échelle spectroscopique des raies individuelles. De telles données sont notamment utiles à la communauté astrophysique, avec laquelle nous collaborons volontiers, pour modéliser la zone radiative des étoiles. Nous avons aussi étendu notre approche aux plasmas hors d’équilibre thermodynamique local (et possiblement instationnaires) afin d’élaborer un post-processeur d’hydrodynamique radiative : le code SAPHyR.