Après un double cursus, diplôme d’ingénieur EPF et DEA de physique théorique obtenus en 1993, j’ai effectué une thèse en structure nucléaire théorique au CEA. Permanente au CEA depuis 1997, titulaire d’une HDR depuis 2011, je travaille principalement sur la spectroscopie des noyaux et leur décroissance, beta ou gamma, avec des approches microscopiques fondées sur l’approximation de champ moyen. Si les études théoriques et académiques constituent une part importante de mon travail de recherche, la plupart de nos résultats/prédictions se comparent aux données expérimentales. Lorsque ces dernières sont récentes, les études sont souvent publiées en collaborations avec des physiciens expérimentateurs (rayons de charge, moments magnétiques, nature des premiers états collectifs, résonances nucléaires géantes et pygmées…). Ces dernières années, j’ai étendu mon domaine d’activité aux données nucléaires, principalement les fonctions de force issues de calculs microscopiques pour améliorer la prédictibilité des modèles de réactions nucléaires. Je m’implique également dans les études menées sur les interactions effectives futures.